Pratique Privee Scenes Lesbiennes [BETTER]
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L'amour lesbien est le sexe pratiqué entre femmes. Lorsqu'il est pratiqué uniquement entre femmes qui n'aiment que les femmes, on parle alors d'une relation homosexuelle, qui correspond à une orientation sexuelle. Souvent invisibilisée, la sexualité des femmes lesbiennes est souvent réduite à quelques positions sexuelles et pratiques connues. Pourtant, la sexualité lesbienne est tout aussi riche et diversifiée que la sexualité entre un homme et une femme, par exemple.
Il existe différentes positions pour faire l'amour entre deux femmes. Dans le Kamasutra par exemple, plusieurs positions sexuelles, qu'elles incluent une pénétration ou non, sont consacrées aux lesbiennes. On y retrouve par exemple des positons classiques comme la cuillère, qui permet de mêler étreintes, baisers et caresses du clitoris. Le 69 est une position qui permet de pratiquer le sexe oral, où chacune des partenaires fait un cunnilingus à l'autre.
Comme le laisse supposer l'étiquette "lesbiennes féministes", le féminisme et le lesbianisme semblent entretenir une relation symbiotique. En effet, partant du principe que toute définition est lacunaire mais nécessaire, le féminisme, pensé de manière large et inclusive, désigne selon Maggie Humm (1989 : 74) "both a doctrine of equal rights for women (the organised movement to attain women's rights) and an ideology of social transformation aiming to create a world for women beyond simple social equality", alors que le lesbianisme décrit "the condition of emotional and sexual relationships between women or between self-identified lesbians" (ibid. : 117). Il n'y a alors qu'un pas à franchir pour lier féminisme et lesbianisme : la valorisation de relations émotionnelles, et a fortiori sexuelles, entre femmes constitue certainement une idéologie de transformation sociale, celle de l'hétéronormativité, par-delà la simple égalité! Et pourtant, les relations entre le féminisme et le lesbianisme ont souvent été tendues. Dans sa présentation de l'ouvrage de Diane Lamoureux intitulé Fragments et collages, Françoise Collin (1986 : 14) écrit du lesbianisme qu'il "casse le code des relations amoureuses qui ont soutenu jusqu'à ce jour l'institution patriarcale de la famille, ou qu'il libère le désir de sa "contrainte à l'hétérosexualité"". De fait, le féminisme reste prisonnier d'une contradiction fondamentale : celle, en ce qui concerne les hétéroféministes, de coucher avec l'ennemi, pour reprendre une invective servie à satiété, alors que par leur simple existence les lesbiennes font un pied de nez à la "pensée straight" (Wittig 1980). Autrement dit, le féminisme serait la théorie et le lesbianisme, la pratique, d'après une lecture attribuée à Ti-Grace Atkinson (Lamoureux 2009). 2b1af7f3a8